Résultats de la recherche sur l’ADN tumoral circulant
Ce projet de recherche a été financé par Cancer du rein Canada, l’Association des urologues du Canada et le Réseau de recherche sur le cancer du rein du Canada
ADN tumoral circulant dans le plasma et hématopoïèse clonale chez les patients atteints d’un carcinome à cellules rénales métastatique
Les cellules du corps suivent un cycle constant de croissance, de division et de mort. Quand des cellules matures meurent, elles libèrent dans le sang leur ADN, qui est alors décomposé par des enzymes spécialisés. Chez les patients cancéreux, les tumeurs participent également à ce processus et contribuent à la production « d’ADN tumoral circulant ». Ces fragments d’ADN d’origine tumorale peuvent être isolés à partir d’une analyse sanguine standard et utilisés dans le cadre de tests génétiques non effractifs.
Dans un article paru récemment dans la revue médicale Clinical Genitourinary Cancer, Dre Lucia Nappi et Jack Bacon, de l’Université de la Colombie-Britannique, ont démontré que les patients atteints d’un cancer du rein et présentant un taux supérieur d’ADN tumoral circulant sont exposés à un risque considérablement accru d’échec thérapeutique et de décès par rapport à ceux chez qui ce taux est faible ou indétectable.
Cette information, de concert avec les critères de pronostic existants dans le domaine du cancer du rein, pourrait un jour servir à orienter les décisions thérapeutiques des professionnels médicaux.
Consultez l'article ici (en anglais)