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Devriez-vous prendre part à un essai clinique?

La décision de participer à un essai clinique est une étape importante et vous devriez en discuter avec votre médecin.

Il est essentiel de se rappeler que vous pouvez participer à un essai clinique à différents moments de votre trajectoire de soins/traitement. Assurez-vous de poser la première question. « Devrais-je prendre part à un essai clinique »

 

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À quel moment devrais-je m’informer sur les essais cliniques?

Avantages potentiels

Les essais cliniques permettent aux patients de jouer un rôle actif dans la prise de décisions relatives à leur propre traitement. De plus:

  • Les participants obtiennent un accès à de nouveaux traitements, avant que ceux-ci ne soient disponibles à l’ensemble des patients.
  • Les essais cliniques peuvent constituer une option de traitement supplémentaire qui n’existerait pas autrement.
  • Les traitements expérimentaux peuvent se révéler plus efficaces que le traitement régulier auquel la majorité des patients a présentement accès.
  • Les participants reçoivent un suivi médical méticuleux de la part d’une équipe de recherche formée de médecins et d’autres professionnels de la santé.
  • Certains patients considèrent le nombre plus élevé de tests et de suivis comme un avantage.
  • Les participants aident les autres patients en contribuant à la recherche médicale.

 

Risques potentiels

Il peut aussi y avoir des risques liés à la participation à des essais cliniques. Chaque essai clinique est évalué par un comité d’éthique indépendant. Ce comité s’assure que les risques encourus par les participants sont acceptables et perçus comme semblables à ceux encourus lors du traitement régulier que les autres patients reçoivent. Voici quelques-uns des risques potentiels:

  • Certains des traitements à l’essai peuvent être à un stade très précoce de leur développement. Il se peut donc que les risques liés à ces nouveaux traitements ne soient pas encore connus.
  • Les nouveaux traitements et les nouveaux médicaments peuvent entraîner des effets secondaires ou comporter des risques auxquels les médecins ne s’attendent pas ou qui peuvent être plus importants que ceux associés au traitement régulier.
  • Si l’étude porte sur plus d’un traitement ou sur plus d’un médicament, il est possible que les patients ne puissent choisir celui qu’ils recevront.
  • Les traitements expérimentaux peuvent être inefficaces.
  • Un traitement à l’étude demande un plus grand investissement de temps.

 

Qui est éligible?

Le simple fait d’être atteint du cancer du rein ne garantit pas automatiquement l’éligibilité à un essai clinique spécifique. Chaque essai clinique comporte des critères d’éligibilité très précis. Certains essais sont offerts uniquement pour le traitement de première ligne (c’est à dire pour les patients qui n’ont encore reçu aucun traitement). D’autres ne portent que sur un seul type de cancer du rein (par exemple, l’adénocarcinome rénal à cellules claires).

 

Les types d’essais cliniques

Les différents essais cliniques appartiennent à l’une des catégories suivantes :

  • Les essais de phase I sont les études préliminaires de nouveaux médicaments, de nouvelles combinaisons de médicaments ou de traitements, dans le but d’en déterminer la dose la plus sécuritaire. Ils permettent d’évaluer la sécurité d’un médicament à différentes doses et de déterminer si d’autres essais cliniques sont nécessaires. La plupart des patients qui participent à des essais de phase I ont auparavant reçu d’autres types de traitements pour leur cancer. Les essais de phase I peuvent impliquer des patients qui ont reçu différents diagnostics de cancers, afin d’évaluer la sécurité, de déterminer le dosage et l’horaire appropriés pour un médicament ou un traitement pour plusieurs types de cancers.
  • Les essais de phase II sont des études qui servent à évaluer les effets anti-tumeur d’un médicament ou d’un traitement à une dose et à un horaire standard, auprès d’un groupe plus défini de patients. Ces études regroupent des patients diagnostiqués du même type de cancer, au même stade d’avancement, et qui comportent des critères très spécifiques en ce qui concerne le type et le nombre de traitements préalables. Certains essais cliniques de phase II ne permettent pas l’admission des patients ayant reçu d’autres traitements dans le passé, alors que d’autres exigent qu’un type spécifique de traitement ait préalablement été donné.
  • Les essais de phase III servent à comparer l’efficacité et la sécurité de deux traitements ou plus, auprès d’un grand nombre d’individus, et peuvent faire appel à la participation de 1000 patients ou plus. Il s’agit souvent d’études internationales, en raison du nombre de patients qui y participent. Dans les études de phase III, de nouveaux médicaments ou de nouveaux traitements sont comparés avec un traitement « régulier » contre le cancer du rein.
  • Les essais cliniques à répartition « aléatoire » ou « randomisé » sont habituellement menés lors des essais de phase III, et parfois lors des essais de phase II. Ils servent à faire la comparaison entre deux traitements ou plus, et peuvent inclure un groupe placebo. Les essais aléatoires sont menés auprès d’un grand groupe de patients, à qui on attribue une des catégories de traitements à l’aide de techniques de sélection aléatoires, souvent à l’aide d’un ordinateur. Cette répartition aléatoire assure la validité des résultats de l’essai.

Essai clinique de «Phase I»

Essai clinique de «Phase II»

Essai clinique de «Phase III»

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