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Nouvelle

L’ACCR salue Terre-Neuve-et-Labrador qui devient la première province atlantique à financer le traitement de deuxième ligne du cancer du rein à un stade avancé.

Les patients de Terre-Neuve-et-Labrador sont les premiers au Canada atlantique à avoir accès à plus d’un traitement ciblé

ST. JOHN’S, le 21 juin 2011 /CNW/ – Terre-Neuve-et-Labrador a fait un grand pas en avant en donnant aux patients atteints d’un cancer du rein de stade avancé l’accès à Afinitor en traitement de deuxième ligne, et elle est la première province atlantique à le faire. Pour la première fois, les résidants de Terre-Neuve-et-Labrador souffrant de cancer du rein de stade avancé auront accès à une deuxième option de traitement éprouvé lorsque le traitement initial cesse de fonctionner.

Outre à Terre-Neuve-et-Labrador, Afinitor est remboursé en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et en Ontario. Des études scientifiques ont démontré qu’un traitement comme Afinitor est efficace comme médicament de deuxième ligne parce qu’il cible l’apport de sang à la tumeur d’une façon différence des autres traitements. Comme c’est le cas de nombreux autres cancers, il est fort probable qu’un seul traitement soit insuffisant dans le cas du cancer du rein. En effet, un traitement de deuxième ligne est souvent nécessaire parce que le premier cesse d’être efficace, une situation qu’a vécue Dan Mosher, victime du cancer du rein et directeur de l’Association canadienne du cancer du rein pour Terre-Neuve-et-Labrador.

« J’ai personnellement vécu l’expérience terrifiante que constitue le fait de trouver un traitement qui fonctionne bien et vous garde en vie et qui, tout d’un coup, cesse d’être efficace, et d’ignorer quelles autres solutions sont possibles », explique M. Mosher. Nous applaudissons la décision de Terre-Neuve-et-Labrador de poser un geste en faveur des patients souffrant de cancer du rein. Le financement de ce médicament de deuxième ligne est une étape importante et les patients de la province ont désormais l’accès aux meilleurs médicaments disponibles au Canada. »

Depuis janvier 2011, lorsque le programme d’accès aux patients pour l’Afinitor prenait fin, les patients de Terre-Neuve-et-Labrador qui ne bénéficiaient pas déjà d’un traitement de deuxième ligne et dont le premier traitement ciblé cessait de fonctionner n’avaient accès à aucun autre traitement ciblé financé par l’État. Cette situation prévaut toujours pour les patients du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard, bien que les patients atteints d’autres types de cancer, plus courants, aient souvent accès à plus d’un traitement. Il s’agit d’une situation particulièrement troublante, car c’est au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard que l’on trouve les taux d’incidence de cancer du rein parmi les plus élevés au Canada.1

« Nous espérons que les autres provinces de l’Atlantique suivront l’exemple de l’Ouest du Canada, de l’Ontario et maintenant de Terre-Neuve-et-Labrador », déclare Karen Ross, de l’Association canadienne du cancer du rein directrice pour l’Est du Canada et aidante de son mari David qui souffre du cancer du rein. « Il est essentiel que les victimes du cancer du rein dans l’est du pays aient accès aux options de traitement nécessaires pour lutter plus efficacement contre la maladie.»

Options pour les victimes de cancer du rein

Contrairement à la plupart des autres cancers, le cancer du rein ne répond pas aux traitements classiques tels que la chimiothérapie ou la radiothérapie, ce qui rend l’accès à des traitements séquentiels ciblés encore plus important. Au cours des cinq dernières années, Santé Canada a approuvé cinq nouveaux traitements pour le cancer du rein, une décision qui a grandement changé la vie des personnes atteintes de la maladie. Toutefois, selon le Dr Joy McCarthy, oncologue médicale et directrice d’essais cliniques, programme de soins contre le cancer, Eastern Health, la clé dans la prise en charge du cancer du rein, c’est de faire en sorte que les patients et leurs médecins aient accès à tous les traitements éprouvés de façon à pouvoir passer d’un traitement à un autre au besoin.

« C’est formidable que nous puissions maintenant offrir aux patients de Terre-Neuve-et-Labrador une option de deuxième ligne », souligne le Dr McCarthy. Pour aider encore davantage les patients, il faut faire en sorte qu’eux et leurs médecins aient accès à tous les traitements éprouvés. »

Visitez le www.accrweb.ca pour en savoir davantage sur la façon dont les Canadiens victimes du cancer du rein et leurs proches peuvent faire entendre leur voix en incitant les gouvernements provinciaux à aider à faire de l’accès à plus d’un traitement une réalité pour les victimes du cancer du rein qui luttent contre la maladie.

À propos du cancer du rein

En 2011, environ 5 100 Canadiens recevront un diagnostic de cancer du rein et 1 650 mourront des suites de la maladie.2 L’adénocarcinome rénal est la forme la plus courante de cancer du rein chez les adultes; il représente environ 80 pour cent de tous les cas de cancer du rein.3 Le cancer se développe dans les néphrons, de minuscules tubes qui filtrent le sang et produisent l’urine. L’adénocarcinome rénal est responsable de deux pour cent de tous les décès attribuables au cancer.4 Dans environ 25 pour cent des cas d’adénocarcinome rénal, les patients reçoivent dès le début un diagnostic de cancer de stade avancé, qu’il s’agisse de la forme localement invasive ou métastatique. Dans le cas des patients ayant reçu un diagnostic d’adénocarcinome rénal métastatique (le cancer s’est propagé à d’autres parties du corps), le taux de survie de cinq ans s’élève à moins de 10 pour cent.5 Toutefois, les nouveaux traitements ciblés arrivés sur le marché depuis 2006 changent radicalement les perspectives pour un cancer qui a déjà été un des plus difficiles à traiter.

L’Association canadienne du cancer du rein

L’Association canadienne du cancer du rein est le premier organisme de bienfaisance enregistré canadien dirigé par des patients et voué à l’amélioration de la qualité de vie des patients atteints d’un cancer du rein et de leurs familles. L’ACCR fait la promotion de l’accès aux nouveaux traitements, fournit du soutien et de l’information aux patients, finance des travaux de recherche essentiels et œuvre à faire connaître le cancer du rein comme un enjeu de santé important. Pour plus de renseignements, rendez-vous au www.accrweb.ca.

Lire le communiqué sur CNW.

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  1. Statistiques canadiennes sur le cancer, 2011, Société canadienne du cancer.
  2. Idem
  3. Kidney Cancer Care. Diagnosis. Disponible au : http://www.kidneycancercare.ca/diagnosis.aspx (consulté le 14 février 2011).
  4. Statistiques canadiennes sur le cancer, 2010, Société canadienne du cancer.
  5. Cancer Care Nova Scotia. Guidelines for the Role of Interfereon-Alpha (IF N-a) In Metastatic Renal Cell Carcinoma (RCC). Septembre 2001. Disponible au http://www.cancercare.ns.ca/documents/Interferon_Alpha_Renal_Cell_dg.pdf (consulté le 23 janvier 2007).
Kidney Cancer Canada